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Jardins en terrasse, four à chaux, cadran solaire monumental, quelle histoire pour ce lieu, pour ce site classé, résoudre l'énigme de la devise

28 Jan

La Saint Michel...

Publié par Monique Allombert-Perrot

La date de la fête de la Saint Michel, le 29 septembre est la date, avec "Pasques" où l'on signait les baux de fermages...les baux d'exploitation.

Un dicton dit qu'"à la Saint Michel, tout le monde déménage !".

Les baux de fermage de la carrière de Heurteauville, la gestion des baux de "l'abbaïe", Abbaye de Jumièges, ont certainement suivi cet usage.

L'Abbaye était gérée par des moines bénédictins (de l'ordre de Saint Benoît). et bien gérée car au moment ou cette Abbaye culminait, au dix huitième siècle siècle. L'ordre possédaient 5000 hectares de terres et organisaient sur leur domaine l'ensemble du travail et les ressources. Des moulins, comme celui de Hauville, des carrières comme celles de Yainville ou de Heurteauville, des passages d'eau (des bacs à fond plat), des exploitations agricoles, et les combustibles, comme le bois, ou la tourbe du marais de Heurteauville, la Harelle.

Au moyen-âge les fermiers et autres exploitants payaient leur loyer, comme convenu au bail, et payaient la dîme. Ici sur le domaine de l'Abbaye, le Seigneur, était l'Abbaye. Une grange a été construite à Heurteauville, la grande dimière, car les fermiers y livraient une partie de leurs récoltes pour paiement en nature de leur dîme.

Le texte de ce bail le situe en 1721. Il est conclu pour la gestion d'une carrière, quai St Vaast, à Heurteauville, entre la limite du Landin et le port Jumièges. Le prieur de l'Abbaye et le moine cellerier, le signent au nom de l'Abbaye.

Le texte de ce bail le situe en 1721. Il est conclu pour la gestion d'une carrière, quai St Vaast, à Heurteauville, entre la limite du Landin et le port Jumièges. Le prieur de l'Abbaye et le moine cellerier, le signent au nom de l'Abbaye.

Les signatures du bail indiquent que les preneurs : François Le Dran, père et fils, signent de leur marque : une croix. Ils ne savent pas lire et écrire. A noter qu'ils y parlent de vin. Ici l'on ne peut faire en vin que du "pisse-vinaigre" ou de la piquette.

Les signatures du bail indiquent que les preneurs : François Le Dran, père et fils, signent de leur marque : une croix. Ils ne savent pas lire et écrire. A noter qu'ils y parlent de vin. Ici l'on ne peut faire en vin que du "pisse-vinaigre" ou de la piquette.

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